Chère ménopause, on me parle de toi ici en France comme de « la prochaine période de bouleversement de ma vie ! »

Je vais avoir des bouffées de chaleur, les seins qui tombent, une libido dans les chaussettes, je ne suis plus bonne pour faire des enfants, des émotions en dents de scie…
OHHHHH STOOOP, c’est vraiment si moche que ça la ménopause ! on ne peu donc pas trouver de plaisir dans cette nouvelle période de vie !

Si tu me suis sur ce blog, tu le sais, je n’aime pas les tableaux noir, ni les idées toutes faites, c’est pourquoi j’ai été explorer ce sujet et ça tombe bien c’est le nouveau sujet à la mode donc il y a de la matière, mais attention comme tout phénomène de mode c’est aussi l’occasion pour les industries de s’en mettre plein les poches.

Alors viens je t’emmène faire un tour sur le sujet 😉 🌸

PS : tu l’as peut-être déjà remarqué, je suis dysorthographique, les correcteurs d’orthographe automatique ne sont pas suffisant et si je fais souvent relire mes textes avant de les envoyer, ce n’est pas toujours possible. Et mes correcteur tout aussi bon qu’ils soient en laissent passer, tellement il y en as.
Merci de ta compréhension 😉

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Un phénomène physiologique ? de société ?ou une pathologies ?

La ménopause est considérée d’un point de vue médicale, comme une maladie, avec des symptômes. « L’examen du médecin fait le diagnostic » extrait de l’article présentant la ménopause sur le site Amelie.fr (juillet 2023)
Il y a donc des traitements qui sont proposé pour stopper ces symptômes.

Là où on progresse quand même dans la vision des choses c’est qu’il est précisé « La ménopause est un phénomène naturel » (source : Amelie.fr) donc en fait ce n’est pas une pathologie on est bien d’accord.

D’autre part il est indiqué : « Les problèmes potentiels liés à la ménopause » ce qui indique que les marqueurs de la ménopause ne touchent pas tout le monde.

Il est également précisé que « Certains indices permettent de penser que les manifestations des troubles de la ménopause dépendent en partie de la façon dont les femmes abordent psychologiquement cette période de leur vie. » (cf : vidal) C’est ce que viens confirmer Cécile Charlap sociologue dans son livre « la fabrique de la ménopause », je vous en reparle un peu plus bas.

Définition

En france

On considère une femme ménopausée  quand elle n’a pas eu de menstruations depuis au moins un ans.
Soit factuellement la ménopause est la fin de la période reproductive.

Elle arrive en moyenne vers 50-55 ans.
La préménopause commence en moyenne à partir de 35 ans. Généralement elle va commencer entre 2 à 12 ans avant l’arrêt des menstruations.

 

 

La ménopause est plus largement une catégorie culturellement située, signifiée et informée par des rapports sociaux des représentations et des normes.

Origine du mot

Le terme « ménopause » est né en 1816 sous la plume de Charles Gardanne, médecin Français pour évoquer la cessation des menstruations. En 1821 il reprend ce terme dans son ouvrage « De la ménopause ou l’âge critique des femmes » suggérant que ce changement physiologique est proprement féminin et est associé à un ensemble de symptômes.

Dans d'autres sociétés

Au japon il n’y a pas de mot équivalent de « ménopause » – Le mot « chi no michi “ le chemin du sang” englobe l’apparition, la disparition, les grossesses et l’accouchement. Il renvoie aux maux lié au système reproductif féminin. La cessation des menstruations n’est pas pensée comme une période de déséquilibre plus intense qu’une autre.
Il y a bien le mot « Heiki » qui signifie arrêt des règles mais il est surtout utilisé dans le langage scientifique.
C’est la notion « Komenki » (aussi bien pour les femmes que pour les hommes ) qui englobe les différents vieillissement du corps : blanchiment des cheveux, modification de la vue, corps douloureux, cessation des menstruations, fatigue qui définie une période allant démarrant entre 30 et 45 ans jusqu’à 60 ans.

Source : Cécile Charlap – La fabrique de la ménopause – CNRS édition

Je vous invite à lire ce livre passionnant pour mieux comprendre l’impact culturel sur le vécu de la ménopause.

Physiologiquement il se passe quoi ?

Alors que les follicules (contenues dans les ovaires) étaient aux nombres de 6 000 000 à 6 mois de vie in utéro, ils ne sont déjà plus que 65 000 à l’age de 25 ans et sont maintenant moins d’une centaines une fois ménopausée. Or c’est précisément la transformation du follicule (après libération de l’ovule) en corps jaune qui permet la sécrétion de progestérone. Résultat il une chute de sécrétion de progestérone.

Cette chute de sécrétion hormonal n’étant pas linéaire mais variable durant la périménopause, elle entraine des variations physiques et émotionnelles.

La péri-ménopause est un phénomène miroir de la puberté

Les symptomes

Je pourrais vous faire une liste détaillée des symptômes possible mais ça ne serais pas très intéressant car ils sont variable d’une femme à une autre et surtout chose incroyable LES SYMPTÔMES ET LEUR PERCEPTION DÉPENDENT DU MILIEU CULTUREL DANS LEQUEL ON VIE !!

D’autre part il y a une confusion entre les symptômes lié à une variation hormonale et le simple fait du vieillissement naturel du corps.

Le symptôme est un moyen du corps pour s'exprimer et donner une information sur son état

De même qu’avoir des règles douloureuses n’est pas normale. Les symptômes très marqués durant la ménopause sont le signe d’un dérèglement physiologique souvent multifactoriel, sur lequel il est possible d’agir.

Soulager les symptomes

Il y a plusieurs leviers pour profiter sereinement de cette période :

🩸 comprendre l’impact des changements hormonaux et s’appuyer sur leur nouvelle composition

🩸 identifier de ce qui relève de l’âge et ce qui relève des hormones

🩸 regarder et adapter son hygiène de vie : pour écouter les besoins du corps (sommeil, stress, alimentation, rythme)

🩸 Réinventer sa sexualité

🩸 Apprendre à apprécier son corps

🩸 Découvrir les joies de ce nouveau statut sociale et physique

🩸 Choisir des outils et des techniques pour prendre soin de soi

🩸 Apprendre à s’écouter

Tu te demande peut-être pourquoi je ne parle pas de la possibilité de prendre un traitement. Non que ce ne soit pas un choix possible mais la ménopause n’étant pas une pathologie cela n’a pour moi pas lieu d’être abordé, ici dans le cadre d’un article sur la physiologie.
De plus je ne suis pas une professionnelle de santé et si durant cette période la nécessité d’avoir recours à un traitement allopathique était nécessaire je ne suis pas compétente pour l’indiquer.

🌱 Ne pouvant pas distinguer la physiologie et l’écologie humaine de celle de l’environnement dans lequel nous vivons, il est important pour moi de vous partager ce qui suit : tout traitement que l’on ingère et particulièrement les hormones sont rejetés dans nos urines et dans notre environnement. Le traitement des eaux usées malgré les filtres et les nettoyages, laissent passer les hormones de synthèse que l’on retrouve dans nos rivières et nos océans. Ces hormones impactent sur la fertilité des poissons et des mammifères de nos milieux auatique.
Il est donc important de le prendre en compte dans le choix des traitements que l’on fait.

Le printemps de notre seconde moitié de vie

Sur le plan social c’est le passage à un nouveau statut.
Dans notre culture c’est celui d’une femme qui ne peu plus se reproduire et qui à vieillie.

Je te propose de regarder cela différemment, comme : « le printemps de la seconde moitié de vie”

✨ Du temps pour soit
Si tu as eu des enfants, il y a de forte de chance qu’il soit déjà bien grand et qu’il.s aient moins besoin de ta présence quotidienne, ce qui te permet de retrouver de l’espace et du temps pour toi et pour ton couple si tu partage ton quotidien.

✨ libération émotionnelle
Ce nouveau statut offre sur le plan hormonal une période de libération émotionnelle qui faire ressortir entre autre l’émotion de la colère et de la créativité qui invite à modifier ses fonctionnements et relations à la vie et à son entourage.
**cf les hormones qui restent actives

✨ Une sexualité épanouie :
Le processus de la ménopause, n’affecte pas le désir sexuel des femmes lorsqu’elle sont heureuses et en bonne santé.  C’est l’estime de soit qui est la source du désir sexuel, au delà des modifications physiques liées à l’âge de la personne.
Pour permettre cela il est nécessaire de se connaitre physiquement, d’identifier ses besoins et ses limites pour pourvoir les exprimer et les partager avec son/sa partenaire.

✨ le monoxyde d’azote*
Un gaz impliqué dans l’état de santé physique et émotionnel.
🩸Il favoriserait le processus de guérison, renforcerait les défenses immunitaires, aiderait à prévenir l’apparition de maladie dégénérative chronique, assurerait vigueur et santé à long terme.
Sa sécrétion est favorisée par des activités qui fond du bien – alors c’est le moment de prendre soin de soi et de se faire chouchouter.

*Le monoxyde d'azote

Le monoxyde d’azote est un gaz invisible, inodore, fabriqué par l’organisme principalement dans les parois des vaisseaux sanguins
🌪 Selon les recherches, il favoriserait la production des neurotransmetteurs tels que :
        🧬 la bêta-endorphine, qui atténue la douleur et stimule le sentiment d’euphorie et de ce fait joue sur l’humeur et aide face au stress
      🧬 l’ocytocine qui favorise le sentiment de relance à quiconque partage cet instant avec vous et d’amour.

Le monoxyde d’azote favorise la circulation sanguine, ce qui permet aux muscles lisses des parois des vaisseaux sanguins de se détendre, de laisser passer plus d’oxygène et de nutriments vers le cœur, le cerveau et tous les organes

 Sa sécrétion serait stimulée par les activités procurant un bien-être durable et entre autres le plaisir sexuel. Donc plus tu éprouves du plaisir dans ta vie, plus tu as de chance de rester en bonne santé !
Source : « les plaisirs secrets de la ménopause » du Dr Christiane Northrup

**Les hormones qui restent actives

En période de périménopause, il y a une diminution de sécrétion de la progestérone, lié au ralentissement de l’activité ovarienne, puis ensuite une diminution de la sécrétion d’oestrogène (mais heureusement il n’y a pas que les ovaires qui fabrique des oestrogène dans notre corps)
La commande de ces sécrétions hormonales ovarienne viens de la sécrétion GNRH qui entraine la sécrétion de LH et FSH et si les ovaires ne réponde plus présent dans la production d’estrogène et de progestérone après 40 ans de bon et loyaux service, le cerveau lui continuer à envoyer ces deux hormones (FSH et LH) à un niveau stable et assez haut.

Ces deux hormones stimulent des zones du cerveau : intuition, créativité, et les zones où sont encodé nos souvenirs.

La niveau de sécrétion provoque une levée  du voile hormonale, qui permet de libérer des choses sur le plan émotionnel.

Cela à entre autre un impacte sur la libération de la colère. Cela explique que chez certaine femme il y ai une un fort symptôme est l’irritabilité en périménopause, notamment si il y a eu beaucoup de choses enfouies à l’intérieur durant toute sa vie.

Il se passe le même phénomène sur certaines périodes du cycle menstruel, notamment si on a encaissé plusieurs émotions négatives pendant les semaines précédente du cycle.

Et encore plein de choses positives

❣️ tes cheveux qui blanchissent sont rempli de lumière

❣️ fin de l’attention au risque de maternité

❣️ les bouffées de chaleur comme indicateur émotionnel

❣️ Les bouffées de chaleur permette de ne plus être frileuse

❣️ Les bouffées de chaleur : pouvoir se mettre nue chez soit et kiffer

❣️ Souvent une étape de passage de relais des menstruations entre mère et fille

❣️ Une occasion de célébrer un passage de vie

❣️ Une étape de vie où l’on se connais mieux

❣️… à toi de continuer la liste

Tu appréhendes cette période de vie,
Tu aimerais comprendre ce qui se passe individuellement pour toi,
Tu aimerais trouver des apaisements et des outils concret pour accompagner et soutenir ton corps,
Je suis là pour t’accompagner dans cette épisode de vie

Sources

Le vidal
Amelie.fr
Conférence « Sacrée ménopause » de Brigitte Laurent
Livre « les plaisirs secrets de la ménopause » du Dr Christiane Northrup
Livre « La fabrique de la ménopause »
Cécile Charlap – CNRS édition
Livre « Game is not Ovaire » de Sophie Kune

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