Amniocentèse ou pas !

L’amniocentèse permet de dépister d’éventuelles anomalies génétiques ou chromosomique

A partir de 4 semaines in utéro il existe déjà des échanges cellulaires entre le placenta et la mère (ces échanges sont à leur pic à 20 semaines).
Grace à ces échanges, on peu détecter les cellules du bébé dans le sang de la mère et éviter une amiosynthèse. (procédé qui existe environ depuis 2010  en france)

Ces échanges de cellules souches entre la mère et le bébé sont donc transmis également aux enfants qui viendront après !

Un joli cadeau pour chaque génération !

Lien vers l’article complet sur le placenta 

C'est quoi l'amniocentèse

Il s’agit de prélever une petite quantité de liquide amniotique (à l’aide d’une seringue) dans lequel baigne le fœtus au cours de la grossesse pour en analyser les cellules fœtales qu’il contient. En faisant cela, on vient perforer la poche des eaux, en prenant entre autres un risque infectieux.

Image extraite du site Amelie.fr

Une autre solution

Au regard de cette découverte d’échange cellulaire dans le sang de la mère, l’Amniocentèse est rendu inutile !
Elle peut être remplacée par le “test ADN libre circulant dans le sang maternel” !

Depuis janvier 2019 cette méthode  est prise en charge par la sécurité sociale en France.
(Cette méthode avait un coût de 400€ en 2015, non prise en charge.)

C’est une énorme avancée,
mais attention certaines anomalies ne se voient pas avec cette prise de sang :
“test ADN libre circulant dans le sang maternel”,
du coup c’est encore amniocentèse
ou biopsie de trophoblaste (plus précoce) pour le savoir.

Déroulement

Un dosage sanguin de marqueurs sériques effectués entre 12 et 17 semaines d’aménorrhée permet de calculer le risque que le fœtus ait une trisomie 21. On dose deux hormones (PAAP-A et fraction libre des beta HCG) dans le sang maternel qui augmentent si l’enfant est trisomique.

Risque élevé: > 1/250

Jusqu’à présent, le dépistage s’effectuait en deux étapes. La première a lieu lors du premier trimestre de grossesse, durant lequel une échographie est effectuée afin de mesurer la clarté nucale du foetus. La seconde, réalisée si le risque estimé est supérieur à 1/250, est, généralement, une amniocentèse. 

recommandé par l’HAS pour « toutes les femmes enceintes dont le niveau de risque est compris entre 1/1.000 et 1/51« . Il s’agit d’une avancée en matière de dépistage prénatal et ces tests ADN devraient, selon la HAS, « améliorer le dépistage et de réduire le nombre d’amniocentèses, examen qui comporte des risques de fausse couche (estimés de 0,1 à 1 %) »

Pour aller plus loin sur l’amniocentèse : https://www.ameli.fr/assure/sante/examen/gynecologie/deroulement-amniocentese

Une petite question

Une interrogation également à avoir avant d’accepter des interventions ou examens, pour éviter le handicap (ou autre problème) est de savoir ce que l’on est prêt ou pas a vivre avec un enfants porteur de handicap.
Un vrai sujet de réflexion qui devrait être le premier à se poser avant un quelconque examen !

Sources : na May Gaskin “le guide de la naissance naturelle – Claude didier Jean-Jouveau “Pour une naissance à visage Humain – Michel Odent – https://www.has-sante.fr/jcms/c_2899277/fr/depistage-de-la-trisomie-21